Le président libérien George Weah a suspendu lundi son vice-ministre chargé de la presse, accusé de raviver les tensions ethniques à un mois d’une grande manifestation de l’opposition dans ce pays d’Afrique de l’Ouest hanté par une guerre civile (1989-2003) qui a fait quelque 250.000 morts.
George Weah et son gouvernement « restent engagés en faveur de la politique (un pays, un peuple), avec une tolérance zéro pour les politiques de divisions ou de tribalisme », indique un communiqué de la présidence annonçant la « suspension avec effet immédiat » du vice-ministre chargé de la Presse et des Affaires publiques, Eugene Fahngon.
Plusieurs partis d’opposition ont appelé à une grande manifestation le 7 juin pour réclamer que le chef de l’Etat « démissionne ou trouve une solution aux souffrances de la population ».
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