Dans ma vie, il y’a deux choses que j’ai du mal à faire, vouer un culte à un mortel et admirer un idiot à cause de ses moyens matériels.
Cependant je me suis toujours incliné devant les intelligences, quels que soient le statut ou l’âge des personnes à travers lesquelles elles s’expriment.
Dans mon cursus scolaire et universitaire, j’ai eu à côtoyer de très brillants enseignants et des enseignants tarés, mais bardés de diplômes et de grades sans m’en offusquer, parce que je sais par expérience que les diplômes et les grades peuvent se négocier, s’acheter en nature ou en espèces sonnantes et trébuchantes !
C’est le bruit qui se fait autour du retour de François Boko qui m’a inspiré la présente chronique.
François Boko est pratiquement un petit frère à moi que je connais autant qu’il me connait parce que nous étions voisins de quartier à Sokodé.
Devenus adultes, nos chemins s’étaient séparés parce qu’il était devenu Gendarme et moi, un civil, Professeur de Lycée et Collège.
Dans les années 1989-1990, moi je m’étais rangé du côté de l’opposition aux côtés de Maitre Yawovi Agboyibo, pendant que lui, était resté fidèle au Général Eyadéma et au Rassemblement du Peuple Togolais (RPT) pour plusieurs raisons, entre autres, sa profession.
Nos choix respectifs n’avaient pas altéré nos relations fraternelles et amicales : sur cette base, on se respectait mutuellement et on se fréquentait.
Grâce à ces relations, j’ai pu suivre François Boko dans son parcours professionnel et politique.
Comme Gendarme François Boko semble être pour moi, l’un des plus intelligents et des plus efficaces que je connaisse, parce qu’il avait fait ses preuves dans la lutte contre le trafic de drogue et dans le maintien de la sécurité.
En matière de sécurisation des élections, à partir de 1994, lui et feu Lieutenant Tchassama formaient un tandem irréprochable.
En tant qu’homme politique, il a fait ses premier pas aux côtés du Général Séyi Mèmène, l’un des plus grands stratèges qui ont porté à bout de bras le régime du Général Eyadéma.
C’est pourquoi il est parti du Ministère de la Justice où il servait sous les ordres du Général Mèmène pour le Ministère de l’Intérieur que ce dernier a déjà dirigé.
En 2005, quand François Boko avait quitté le Ministère de l’Administration territoriale pour se refugier à l’Ambassade d’Allemagne, c’est de Sokodé que Monsieur Katari Foly Bazi est venu prendre la direction des opérations électorales en souffrance.
A partir de cette connaissance que j’ai du jeune François Boko, qui signait Frambo, je puis dire qu’il s’inscrit dans la vaine des Barry Moussa Barqué, Seyi Mèmène, Fambaré Natchaba, Akrima Kogoé, pour ne citer que ceux-là, qui faisaient partie des plus brillants cerveaux et des plus grands stratèges que le RPT.
Au service de qui mon jeune frère François Boko, alias Frambo va mettre son intelligence et ses expériences pour se rendre utile à la patrie ?
Je l’attends sur les berges de Kpondjo pour avoir la réponse !
Bon retour à toi frangin !!!
Bodi Banche BODELIN
Chroniqueur,
(Au nom de la Patrie,
Lomé, 22 mars 2019)
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