Des prisonniers ont provisoirement pris le contrôle d’une partie d’une prison hyper sécurisée dans la capitale, Juba, après avoir désarmé des gardes.
La prison est située dans le quartier général du redouté service sud-soudanais de sécurité nationale (NSS) dans la capitale, où, selon les organisations de défense des droits de l’Homme, le maintien illégal en détention, le recours à la torture et les morts sont monnaie courante. Vers 22 heures GMT samedi, un officier du NSS, en détention administrative dans l’attente d’une comparution en cour martiale, le capitaine Keribino Wol, « a pris le dessus sur un garde à l’entrée de la prison et l’a désarmé », a indiqué le NSS dans un communiqué.
Selon le NSS, le capitaine Keribino a « mobilisé des criminels qui étaient en détention et avec 15 d’entre eux a pris le contrôle d’une partie des cellules de la prison où il retient d’autres prisonniers comme boucliers humains pour se protéger de nos forces ». Les détenus ont pris possession de 32 armes à feu et de couteaux, a précisé le NSS, qui dit chercher à « les désarmer pacifiquement pour la sécurité des autres prisonniers ».
Le Temps avec AFP
En savoir plus sur Le Temps
Subscribe to get the latest posts sent to your email.
Laisser un commentaire