La localité de Gbétsogbé (environ 7 km à l’est de Lomé) est témoin du lancement des travaux de la construction d’un nouveau port de pêche moderne à Lomé.
Le coup d’envoi des travaux a été donné ce 25 avril devant les responsables de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA), principal partenaire.
14.438.500.000 FCFA serviront à l’ouvrage dont la contrepartie togolaise revient à 2.103.000.000 FCFA. Les travaux dureront les 23 prochains mois et qui vont consister à mettre des installations de génie civil (un bassin de mouillage pouvant accueillir 300 pirogues, un quai de débarquement, un quai de repos et deux cales de halage pour le stationnement et la réparation des pirogues). Les autres composantes sont relatives aux installations terrestres et architecturales, les équipements et l’assistance technique.
L’infrastructure vise l’amélioration des conditions de travail des acteurs avec un espace maritime plus spacieux et un environnement adéquat répondant aux normes internationales à travers l’amélioration des infrastructures de débarquement, de conservation et de vente des produits de la pêche.
A propos de l’opportunité de l’ouvrage alors qu’il en existe un déjà, le ministre de l’Elevage et de l’Hydraulique, la justifie aux conséquences régressives liées « au renforcement des capacités d’accueil du Port autonome de Lomé à travers le troisième quai ». Le bassin du port de pêche et l’espace réservé au stationnement et à la réparation des pirogues auraient été réduits de 30%. Ce qui a entraîné la réduction du nombre de pirogues de pêche utilisant ce port, qui est passé de 300 en 2010 à 180 actuellement. La construction d’un nouveau port de pêche moderne devenait obligatoire. Il aura une capacité d’accueil de 300 pirogues, équipé d’infrastructures de débarquement, de conservation et de vente de poissons adéquats.
Au Togo, la pêche emploie plus de 22.000 acteurs et contribue à plus de 4,5% du PIB du secteur agricole. La pêche maritime est le plus grand pourvoyeur de produits halieutiques avec une contribution annuelle moyenne de 20.000 tonnes, soit 80% de la production nationale estimée à 25.000 tonnes. Le port de pêche actuel « Harbour», sis à côté du Port autonome de Lomé, accueille quotidiennement plus de 3000 pêcheurs, 5000 mareyeuses et transformatrices de poissons et d’autres acteurs.
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