Le président Robert Mugabe fait l’éloge du bilan désastreux à la tête de son pays lors des cérémonies marquant le 37ème anniversaire de l’indépendance.
93 ans, presque à l’article de la mort, mais d’une telle résilience à rester au pouvoir que Robert Mugabe en oublie qu’il est le fondateur du Zimbabwé, que l’état de faillite général dans lequel s’embourbe son pays lui est entièrement imputable.
C’est pourtant ce désastreux bilan qu’il a défendu aujourd’hui lors des cérémonies marquant la rupture avec la puissance coloniale britannique. Robert Mugabe a rappelé les mesures prises par son gouvernement “pour soutenir la croissance et la création d’emplois“. Le pays a accédé à l’indépendance en 1980.
Le Zimbabwe est pourtant confronté à une grave crise économique. La production agricole subit les effets de la sécheresse historique qui sévit sur l’Afrique australe mais aussi des conséquences d’une calamiteuse politique de redistribution des terres.
Le despote zimbabwéen a distribué les terres à ses amis, des non-spécialistes de la terre. La plupart des terres sont restées en friche et les fermiers blancs partis.
Le dollar zimbabwéen subit une inflation abyssale, la baguette de pain se vendant à plusieurs millions de dollars zimbabwéens.
Economie exsangue
Economie autrefois florissante et comptant parmi les premiers producteurs de tabac au monde, l’économie zimbabwéenne a décliné au fur et à mesure que l’âge de son dirigeant. Arrivé à la tête du pays à la suite d’une guerre d’indépendance, Robert Mugabe n’a pas su préparer sa succession et est devenu un boulet chaotique que traine son peuple.
Vieillard de 93 ans, usé par une trop grande longévité politique, sombrant en léthargie lors des sommets internationaux, Robert Mugabe est le prototype du despote africain incompétent et vain. Inutile à son peuple mais qui s’inscruste au pouvoir grâce à une mafia militaro-civile dont la devise est : après nous le déluge !
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