Les sept membres de la Haute Autorité togolaise de lutte contre la corruption ont déclaré leurs biens au Président de la Cour suprême le 13 avril dernier.
Il s’agit de Wiyao Essohanam, Folivi Assiongbon, Tchémi Mba, Ayena Akossiwa, Koudjo Ayayi, Aladou Agouta et Arouna Lardja. Nommées pour un mandat de trois ans renouvelable une seule fois, leur rôle sera de déceler la corruption, l’endiguer et donc de lutter de manière efficace et efficiente contre elle. Pour ce faire, les membres de la Haute autorité togolaise de prévention contre la corruption et les infractions assimilées ((HATPLC) devront promouvoir la bonne gouvernance, prévenir les enrichissements illicites, les détournements, les fraudes, la surfacturation, les extorsions de fonds, les chantages, les pots-de-vin, les conflits d’intérêt, les crimes financiers divers…
« Nous venons de poser un acte de responsabilité, un acte d’engagement vis-à-vis du peuple, car nous voulons nous comporter en d’honnêtes citoyens et accomplir notre mission en toute sainteté. Nous voulons être des exemples. Nous avons déclaré nos biens immeubles, meubles, nos avoirs en banques, nos actions dans les sociétés. Nous avons donc déclaré tout ce que nous avons comme richesses ainsi que nos dettes », a confié Essohana Wiyao, le président de la Haute autorité.
Au regard de la surface des personnalités nommées se pose la question de l’indépendance de la Haute autorité de lutte contre la corruption. Il s’agit en général du problème des institutions de la République au Togo, où les institutions. Peu à peu se met en place une espèce de démoncrature avec des institutions absolument inféodées au pouvoir exécutif.
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