L’UEMOA a décidé de réduire son budget de fonctionnement lors de la session extraordinaire de la conférence des chefs d’Etat tenue à Abidjan le 10 avril.
Dans un communiqué lénifiant, l’UEMOA a choisi de faire passer la pilule de la rigueur. L’organisation bat quelque peu de l’aile. Les dirigeants de la zone ont décidé de poursuivre « les efforts de rationalisation à travers une bonne maîtrise des charges de fonctionnement des Organes de l’UEMOA », malgré « la bonne situation de la zone UEMOA ».
A ce titre, ils ont décidé de réduire le taux du Prélèvement Communautaire de Solidarité (PCS) de 1% à 0,80% à partir du 1er juillet 2017 avec un objectif de 0,50% à partir du 1er janvier 2019. Les politiques sectorielles seront maintenues tout en veillant à « la maîtrise des charges dans leur opérationnalisation ». Le nombre des commissaires reste intact tandis que les Représentations seront maintenues « avec le souci de réduction des charges de fonctionnement ».
Le Comité Interparlementaire (CIP) est également touché, ses activités sont limitées « à ses missions statutaires avec une structure allégée compatible avec le principe de la rationalisation ». Le même objectif de veiller à « une maîtrise des charges » concerne les Organes de contrôle juridictionnel (Cour de Justice et Cour des Comptes). Le financement des organes consultatifs de l’UEMOA est plutôt limité avec l’octroi d’une subvention annuelle plafonnée. Sont concernées la Chambre Consulaire Régionale, le Conseil du Dialogue Social, le Conseil des Collectivités Territoriales.
Le nouveau président de la Commission de l’UEMOA est le Nigérien Abdallah BOUREIMA.
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