Des violences intercommunautaires ont lieu entre des éléveurs peuhls et les populations autochtones de plusieurs villages de la Région de la Savane.
D’après le ministre de la Sécurité, de violents affrontements intercommunautaires ont eu lieu en début de semaine entre des pasteurs bouviers peuhls et les populations autochtones de plusieurs villages de la Région de la Savane.
Il s’agit d’ incidents récurrents dans le Nord du pays, surtout la région de la Savane et de la Kara en saison pluvieuse. Les bouviers peuhls en provenance du Niger et du Burkina Faso sont régulièrement en butte aux populations autochtones qui les accusent de destruction des cultures.
De sources proches des autorités togolaises, trois Togolais auraient été tués par des éleveurs Peulhs en transhumance lors de la traversée du Nord-Togo à la recherche de pâturage. En réaction, des groupes d’autodéfense de villageois constitués ont attaqué une communauté de transhumants peuhls et 5 personnes auraient perdu la vie dans les villages de Takpamba, Koudouaré, Nali et Koumogou
Les violences sont telles que les autorités militaires de la région ont décidé de déplacer plus de 2000 personnes. Le ministre de la Sécurité, Yark Damehane s’était déplacé sur les lieux pour apaiser les esprits.
«Des individus, équipés d’armes de guerre, sont allés froidement abattre 3 individus, dont 3 commerçants à Takpamba. La population s’est organisée, appuyée des forces de sécurité, pour poursuivre ces malfaiteurs qui ont abandonné leurs engins et qui se sont relevés être des Peulhs. La population autochtone n’a pu retenir sa douleur et s’est déchainée sur les Peulhs qui vivent dans cette localité et dans les cantons environnants », a expliqué Yark Damehane, le ministre de la Sécurité.
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