Banque Mondiale: 75 milliards de dollars pour réduire la pauvreté

Le changement climatique complique la lutte contre la pauvreté

Des promesses de 75 milliards de dollars de pays donateurs  pour intensifier la lutte contre l’extrême pauvreté, les réfugiés, et les effets du climat.

Une soixantaine de pays donateurs et bénéficiaires sont convenus le 15 décembre dernier à YOGYAKARTA (Indonésie) d’intensifier la lutte contre l’extrême pauvreté.

Ainsi ont-ils pris un engagement record de contributions de 75 milliards de dollars au profit de l’Association internationale de développement (IDA), le fonds de la Banque mondiale pour les pays les plus pauvres, d’après un communiqué de l’institution de Bretton Woods.

«Il s’agit d’une étape charnière dans la lutte contre l’extrême pauvreté, déclare le président du Groupe de la Banque mondiale, Jim Yong Kim. Les engagements pris par nos partenaires, conjugués aux innovations de l’IDA pour encourager la participation du secteur privé et lever des fonds sur les marchés financiers, transformeront la trajectoire de développement des pays les plus pauvres du monde. Nous remercions nos partenaires pour la confiance dont ils témoignent dans la capacité de l’IDA à produire des résultats. »

Extrême pauvreté, réfugiés et réchauffement climatique

Sur les trois prochaines années, l’IDA pourra, grâce à ce financement, considérablement étoffer ses interventions pour remédier aux situations de fragilité, de conflits et de violence, pour lutter contre les déplacements forcés, le changement climatique, les inégalités hommes-femmes, ainsi que pour promouvoir une bonne gouvernance et des institutions solides, l’emploi et la transformation économique. Ces efforts sont appuyés par un engagement plus général à investir dans la croissance, la résilience et les opportunités.

Services sociaux de base

L’IDA finance des projets destinés à fournir des services sociaux de base. Présente dans 39 pays d’Afrique subsaharienne, elle est le principal bailleur de fonds de la région. Entre 2006 et 2016, elle a financé plus de mille projets représentant un montant de 83 milliards de dollars. L’institution a par ailleurs dépensé 13 milliards de dollars pour fournir une aide médico-sociale d’urgence. Sur la seule année 2016, la Banque mondiale a octroyé 8,7 milliards de dollars au continent africain.

Selon Dede Ekoue, coprésidente d’IDA-18 et ancienne ministre de la Planification et du Développement du Togo, « l’IDA écrit un tout nouveau chapitre dans l’histoire du développement. Avec les donateurs, qui travaillent en étroite concertation avec les pays bénéficiaires, nous proposons un programme d’aide innovant, ambitieux et réactif qui redonne espoir aux plus pauvres. Ces interventions transformeront la vie de milliards d’habitants dans les pays qui relèvent de l’IDA».

Ce n’est pas la première fois que de tels engagements sont pris par les pays donateurs, mais les réalisations peinent toujours à se concrétiser.

Source: Banque mondiale


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A propos Komi Dovlovi 1148 Articles
Journaliste chroniqueur, Komi Dovlovi collabore au journal Le Temps depuis sa création en 1999. Il s'occupe de politique et d'actualité africaine. Son travail est axé sur la recherche et l'analyse, en conjonction avec les grands  développements au Togo et sur le continent.

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