Journée scolaire perturbée à Assahoun ce 12 décembre, théâtre d’une effervescence d’ élèves des écoles publiques dans la rue exigeant la reprise des cours.
Qu’est-ce qu’il se passe ?
Cette chienlit fait suite aux arrêts successifs des classes depuis la semaine dernière. Les écoles publiques du Togo connaissent une rentrée perturbée depuis le 17 octobre dernier. Les syndicats d’enseignants revendiquent une série de primes que refuse le gouvernement. On ne compte plus les jours sans débrayage dans l’enseignement. Ce mercredi, les syndicats ont débuté trois jours de débrayage pour les 14, 15 et 16 décembre dans le cadre des revendications des primes.
Les manifestations des élèves s’expliquent par le refus des enseignants de reprendre les cours non faits pendant les jours de grève. Plusieurs villes du pays vivent également ces arrêts des classes. Et la chienlit gagne les écoles privées qui voient leurs pupilles délogés par les élèves des écoles publiques.
Pourquoi les enseignants sont-ils en grève ?
Les syndicats refusent la prime dérisoire d’incitation unique à l’emploi d’enseignant égale à 10.000 CFA que propose le gouvernement. Leur plate-forme de revendication comporte des indemnités d’astreinte (couvre tout le travail que l’enseignant fait à la maison pour la classe en dehors des heures de service normales (préparation des cours, correction des copies et cahiers…), la prime de logement et la prime de technicité.
Le gouvernement dit non arguant du manque de ressources. Un argument que rejettent les syndicats qui accusent les dépenses de prestige occasionnés par le gouvernement vers le dernier trimestre de l’année dans le cadre du Sommet maritime.
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