Selon une information de l’agence Ecofin, la Banque Centrale de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) note que l’exécution des budgets des Etats membres de cette sous-région, au cours des neuf premiers mois de l’année 2016, s’est soldée par une détérioration du déficit budgétaire global, qui ressort à 4,1% du PIB à fin septembre 2016 contre 3,2% une année auparavant.
Cette situation relève, selon la banque centrale, d’un rythme de progression plus important des dépenses, que de la mobilisation de recettes.
La BCEAO invite donc les Etats de l’UEMOA à faire des « efforts de mobilisation des recettes fiscales et de rationalisation des dépenses publiques, afin que le déficit budgétaire respecte la norme communautaire de 3,0% du PIB à l’horizon 2019 ».
Dans ce contexte, la banque centrale a décidé de maintenir inchangés, à 2,5%, les taux d’intervention de soumission aux appels d’offre d’injection de liquidités. Un niveau en vigueur depuis 2013, et qui peut être compris comme une volonté de ne pas durcir les conditions d’emprunts pour les Etats. Par contre, elle a décidé d’augmenter d’un point le taux au guichet des prêts marginaux, celui où les banques peuvent se financer au jour le jour. Il passe de 3,5% à 4,5%.
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