La question est des plus pratiques dans le pays et la section togolaise de l’Union Chrétienne des Jeunes Gens (UCJG/YMCA) pense plaider avec le concours de la Direction de l’Administration Pénitentiaire et de la Réinsertion (DAPR) d’un modèle de réinsertion des ex-détenus au Togo. La réflexion se fait avec la magistrature (procureurs et juges), des régisseurs, psychologues de prisons et autres acteurs.
Pour en arriver à un modèle convenable, il doit falloir faire l’état des lieux du modèle togolais de réinsertion existant en rapport avec les standards internationaux, évaluer son efficacité, faire des propositions concrètes aux autorités de tutelle pour l’élaboration d’une stratégie de réinsertion des ex détenus au Togo et proposer des pistes pour démarrer une expérience pilote dans la nouvelle prison civile de Kpalimé. La nouvelle prison civile de Kpalimé a cette spécificité de loger dans les quartiers différents, les détenus préventifs, les condamnés, les femmes et les mineurs. La réinsertion socioprofessionnelle des ex-détenus est essentielle. Elle permet d’éviter les récidives, la surpopulation carcérale en contribuant à de meilleures conditions de détention.
Selon l’UCJG, s’il est normal qu’une personne détenue et condamnée doit purger une peine afin de payer sa dette à la société et se corriger, il est aussi logique que cette dernière soit réinsérée dans la société togolaise après sa libération afin de poursuivre une vie normale. Il y a débats avant d’aboutir à une idée précise d’un modèle pilote par rapport à la prison de Kpalimé. C’est un modèle qui contribuera au désengorgement des prisons et à l’amélioration des conditions de vie dans les maisons d’arrêt.
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