L’ambassade d’Amérique au Togo a trouvé une parade pour renforcer l’éducation et l’information en matière de santé sexuelle et reproductive : la sensibilisation par la bande dessinée. La démarche vient diminuer les méconnaissances autour des problèmes sociaux dont son victimes les jeunes et adolescents surtout les filles.
La bande dessinée est intitulée « Assibi et Salifou, la première fois » qui présente de façon « humoristique et amusante» les faits sociaux et destinée à la jeunesse de 15 à 24 ans.
Les partenaires de mise en œuvre dont Agir pour la planification familiale (AgirPF) et l’Association togolaise pour le bien-être familial (ATBEF) et le gouvernement togolais à travers les ministères en charge de la Santé et de l’alphabétisation et de la promotion de la femme vont distribuer quinze mille exemplaires sur toute l’étendue de territoire national. La BD sera également adaptée et distribuée dans tous les pays de mise en œuvre du projet AgirPF notamment le Burkina-Faso, la Côte d’Ivoire, la Mauritanie et le Niger qui partagent les mêmes problèmes que le Togo.
« J’invite la jeunesse togolaise à lire avec attention et plaisir cette bande dessinée, à s’approprier son contenu et à mettre en pratique ses enseignements. Les jeunes sont les leaders de demain. En préservant leur santé sexuelle et reproductive, ils contribueront au développement du Togo », a indiqué David Gilmour, Ambassadeur des Etats Unis d’Amérique au Togo.
La bande dessinée parle d’Assibi et Salifou, l’un en 4ème et l’autre en 5ème qui sortent ensemble depuis quelque temps. Cependant les amis de Salifou lui mettent la pression de passer à l’acte avec Assibi. Cette dernière, malgré son amour pour son camarade, ne se sent pas prête à avoir des rapports sexuels. Mais à la longue elle cède et tout l’établissement en fait toute une histoire à ce propos.
« Assibi et Salifou, la première fois », se présente en trois (3) volumes. La suite de l’histoire sera révélée dans les deux (2) autres numéros à paraître. Elle sera accessible dans les centres de santé et des écoles.
Joseph Ahodo
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