A la veille du début des inscriptions pédagogiques dans les universités publiques du Togo, une association universitaire, Ligue Togolaise des Droits des Etudiants (LTDE) lance un mot d’ordre pour déplorer le manque d’eau dans les cités universitaires, l’état désagréable des toilettes ainsi que le délabrement des amphithéâtres et qui rendent le cadre universitaire malsain à l’épanouissement de l’étudiant. L’association croit que les activités ne doivent pas se dérouler dans des conditions pareilles sur les deux campus publics du Togo (Lomé et Kara).
Le président de cette association, Folly Satchivi, juge « d’arbitraires les nouvelles mesures prises par les autorités universitaires » concernant les conditions d’accès aux études supérieures à partir de la rentrée prochaine et le système d’octroi de bourses et allocations d’aides. La LTDE dénonce aussi la suspension du Master à l’Université de Lomé et compte déposer une plateforme revendicative sur la table du Président de l’université de Lomé. Elle portera sur l’octroi de la bourse partielle, la bourse normale ainsi que le nombre de crédits qu’un étudiant doit valider par semestre pour évoluer.
La direction des affaires académiques a décidé maintenir tout comme l’année écoulée les frais d’inscription à vingt cinq mille francs CFA pour désamorcer une crise que les associations d’étudiants voulaient saisir pour interpeller l’autorité du campus.
Joseph Ahodo
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