Les salafistes français de l’EI ont encore frappé: un vieux père catholique d’environ 86 ans a été lâchement tué devant ses fidèles à Saint-Etienne-du-Rouvray. Un crime monstrueux rapidement revendiqué par l’Etat islamique, l’organisation terroriste qui sévit dans plusieurs parties du monde dans des attaques contre des innocents.
Le portrait de ce nouveau martyr fait la une des journaux, des radios et des télévisions du monde entier. Assassiné alors qu’il célébrait la messe à Saint-Étienne-du-Rouvray hier matin, le prêtre Jacques Hamel, y officiait depuis dix ans comme auxiliaire, au côté du curé de la paroisse, Auguste Moanda-Phuati. Né à Darnétal, il avait été ordonné prêtre en 1958 et avait donc fêté son jubilé d’or pour les cinquante ans de son sacerdoce en 2008.
Serviteur de l’Eglise malgré son âge, le père Jacques Hamel, en poste auparavant à Cléon, résidait dans le presbytère près de ses ouailles et voulait poursuivre son activité tant que ses forces le lui permettraient, l’âge de la retraite étant fixé à 75 ans.
Toute la France est dans l’émoi. C’est la première fois qu’un prêtres catholique a été pris comme cible dans la « guerre » que livre l’EI aux pays qui le combattent en Syrie. C’est tout un symbole et l’événement pourrait avoir des conséquences profondes sur la population française, où autorités chrétiennes et musulmanes affichaient jusque là une solidarité face à la « barbarie » des terroristes salafistes.
Déjà la classes politique est divisée sur l’attitude à avoir face aux attentats qui se multiplient. La France est devenue plus que jamais fragile.
Le Temps
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