Le Groupe Kalyan, basé à Dubaï, va installer sa base aquacole à Aného. Des échanges dans ce sens ont eu le 10 juin dans la ville avec des acteurs locaux de la préfecture. Il était question de l’implantation d’un centre aquacole de production de crevettes, d’holothuries ou concombres de mer ainsi que diverses espèces halieutiques dans la commune d’Aného et à Nimagna.
Le projet intéresse la plupart des acteurs locaux car il est dit qu’il peut générer près de 400 emplois directs et faciliter l’installation d’autres sociétés autour de cette même plateforme. Le centre a déjà fait l’objet d’analyses physico-chimiques dans la commune et ses environs. Il couvrira 500 ha sur un îlot et une presqu’île situés entre Glidji et Aného et sera équipé de technologies nouvelles respectant les normes écologiques ou environnementales. Un volet social sera consacré à la construction d’écoles et la réalisation de diverses infrastructures pour le développement du milieu.
Une réalisation prochaine de l’étude d’impact environnemental sera réalisée ainsi qu’une revue sur les clauses liées au respect des lois du travail avant son démarrage effectif.
Discussions inclusives
Les discussions axées sur la nécessité de respecter les normes syndicales en matière de payement salarial, de la durée des heures de travail, du contrat des travailleurs ainsi que sur la définition d’autres sujets relatifs au projet notamment le transfert de technologies aux cadres locaux ont également eu lieu.
Le système lagunaire au niveau de la préfecture des Lacs est une zone propice dédiée aux activités piscicoles et aquacoles. Ces milieux ont déjà fait l’objet de nombreuses études physico-chimiques menées surtout par la Banque Mondiale. La majorité des pêcheurs en collaboration avec les CVD, commerçants sont constitués en comités de gestion de la préfecture et qui veillent aux réglementations en vigueur et organisent des travaux communautaires et qui participent de la préservation des écosystèmes aquatiques.
La pêche de la crevette est saisonnière dans les Lacs. L’implantation d’un centre pour son élevage va modifier les pratiques traditionnelles de pêche dans les environs. Ces pratiques ne permettent ni la régénérescence des stocks halieutiques ni la protection de la biodiversité.
En savoir plus sur Le Temps
Subscribe to get the latest posts sent to your email.
Laisser un commentaire