On était le samedi 3 octobre 2015 à Lomé, l’ambiance n’était pas des bons jours mais à peine explosive et insoupçonnée de ce qu’allait advenir l’assemblée générale élective des pratiquants du taekwendo du Togo. C’est debout dans leur flambants kimonos et dans un déplorable vacarme très strident que les congressistes de la Fédération Togolaise de Taekwondo (FTTKD) ont mis brutalement fin à leur assemblée générale ce jour. L’assemblée générale n’est donc pas allée à son terme.
Ces assises qui devraient permettre aux congressistes d’adopter les rapports moral, d’activité et financier du bureau sortant dont le mandat a pris fin le 5 mars dernier et élire un nouveau bureau ne sont pas allées jusqu’au bout.
Il n’y a pas eu de sérénité durant les travaux du congrès. A l’étape de la désignation par élection d’un nouveau bureau, une partie des congressistes a évoqué la question de quorum qui ne serait pas atteint pour procéder au vote pourtant les rapports moraux, d’activités et financier ont été déjà adoptés par cette assemblée. Pendant que certains approuvaient le nombre de 58 clubs habiletés à voter, d’autres par contre s’opposaient parce que tous ces clubs ne seraient pas en règle avec la trésorerie de la fédération, des positions irréconciliables et surtout pour des clubs que l’on accuse d’avoir été montés à la va-vite pour les besoins du congrès.
Les hauts gradés du Taekwendo du Togo se préparaient à en venir aux katas quand la séance a été suspendue. Le directeur national des Sports, M. Salokoffi Eloi, invité, a suivi les travaux. Les statuts de cette fédération prévoient la tenue d’une nouvelle assemblée dans les quinze jours qui suivent le report. Elle se tient cette fois-ci quel que soit le quorum. Yoi !
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