Des professionnels de santé publique et privée de la région des Plateaux ont renforcé leurs capacités en prise en charge des malades de diabète du 14 au 16 septembre à Atakpamé, une formation initiée par l’ONG Cercle d’Elites pour la Recherche Sociologique et le Développement à la Base (CERS-D. Base) dans le cadre du projet WDF 14-917 dénommé «Amélioration de la prise en charge du diabète à travers la décentralisation des soins » avec l’appui technique et financier de World Diabetes Foundation.
Il s’agissait d’instruire davantage les professionnels de santé sur le diagnostic du diabète, l’évaluation du risque cardiovasculaire chez un malade de diabète, la mise en œuvre d’un programme d’éducation thérapeutique pour un meilleur suivi des patients diabétiques.
Le coordinateur du Programme national de lutte contre le diabète, Dr Tchamdja Toyi a indiqué que le diabète est une maladie non transmissible caractérisée par une absence totale ou partielle de la sécrétion d’insuline par le pancréas. Le diabète touche les deux sexes et la tranche d’âge de 45 à 64 ans est la plus touchée. La prévalence nationale du diabète au Togo est préoccupante, avec un taux d’environ 6% en 2014.
Selon les rapports de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et la Fédération Internationale du Diabète (FID), plus de 371 millions de personnes dans le monde sont atteints du diabète en 2012 et selon les prévisions, ce nombre passera à 552 millions en 2030, car une personne sur douze est diabétique sans le savoir. Il a précisé que cette maladie peut être évitée grâce à une alimentation saine et des exercices physiques réguliers. Le projet WDF 14-917 dure 36 mois et veut dépister plus de 41.000 personnes et donner une allure au diabète au Togo à travers une prise en charge décentralisée.
Le Temps/Atop
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