L’«Appui à la formulation et à la mise en œuvre du Programme National de Reboisement au Togo (PNR)» est en projet financé à hauteur de 158 millions CFA par la (FAO) conjointement élaboré avec le ministère de l’Environnement et des Ressources forestières pour la période 2015-2017. Il va renforcer le cadre de planification des activités de reboisement au Togo à travers des études approfondies sur les contraintes et opportunités liées au développement du reboisement au plan national. Il doit parvenir à la formulation du Programme National de Reboisement (PNR) pour vulgarisation chez les partenaires du secteur forestier.
Les différentes études prévues permettront de mieux comprendre et d’améliorer le cadre juridique et institutionnel du reboisement et de gestion des plantations ainsi que la maîtrise des aspects techniques liés à la sylviculture des essences à planter selon les zones agro-écologiques et les types de sol au Togo.
Le directeur de cabinet du ministère a signalé que le Togo s’est doté de la loi du 19 juin 2008 portant code forestier qui constitue le cadre légal en vigueur pour promouvoir et assurer une gestion durable des ressources forestières tant publiques que privées. Ces préoccupations ont été exprimées dans la politique forestière et dans le Plan d’Action Forestier National (PAFN). Le gouvernement entend faire la promotion d’une production forestière soutenue et la restauration des espaces dégradés. La participation des acteurs à la base comme un principe de gestion durable des forêts et proposé des actions pour le développement des forêts communautaires paraît nécessaire. La vision du PAFN s’accorde aussi avec l’objectif stratégique de la FAO: «Rendre l’agriculture, la foresterie et la pêche plus productrices et plus durables».
Le projet appelle à une réelle implication de tous les acteurs et à un processus assez participatif pour une bonne formulation d’un programme de développement forestier qui puisse refléter les orientations opérationnelles de l’ensemble des parties prenantes. Pour soutenir la filière dans son effort potentiel de main d’œuvre locale et de contribution à l’économie nationale, le gouvernement s’est donné pour pari de porter le taux de couverture forestière de 6,8%, il y a 5 ans, à 20% d’ici 2020.
Le Temps/Atop
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