Le Secrétariat Permanent du Conseil National de Lutte contre le SIDA (SP/CNLS) plaide pour un accès aux services de prévention et des soins aux détenus. Les points focaux IST/SIDA, les agents de l’administration pénitentiaire, le système des Nations Unies et les organisations de la société civile sont mis à contribution pour réussir le plaidoyer et qui vise à assurer aux détenus, l’accès à des informations sur les moyens de prévention, le traitement et la lutte contre le VIH/SIDA et aux séro positifs du milieu, la mise sous traitement des Anti-Retro Viro (ARV).
L’argumentation tourne autour du taux d’infection au VIH très élevé dans les populations carcérales, ce qui l’est moins dasn les populations en populations en général. Au Togo, la première étude de séroprévalence du VIH a été réalisée au plan national sur 1342 prisonniers entre novembre 2011 et janvier 2012. L’enquête comportementale et de séroprévalence du VIH chez les prisonniers réalisée par le Programme National de Lutte contre le Sida (PNLS) en 2011 dans la population carcérale sur 1289 détenus montre que 55 sont séropositifs soit une prévalence nationale de 4,2%. Cette prévalence est de 14,3% chez les femmes contre 4% chez les hommes. Les modes de transmission sont les rapports sexuels non protégés (80,4%) et les blessures avec des objets souillés (69%).
Les détenus sont le plus souvent oubliés et ont très peu accès aux services de soins et de prévention en matière du VIH/ SIDA. Le plaidoyer agit en perspective du respect des droits humains et du droit à la santé, une volonté de favoriser l’accès universel aux services de prévention.
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