Le président sortant Faure Gnassingbé a terminé sa campagne à Lomé. Il a fait le choix de la banlieue, en allant dans la bourgade d’Agoè, plus précisément à Legbassito, préfecture du Golfe, faisant partie de ce que l’on appelle désormais Grand-Lomé.
Cette zone présente la particularité d’être peuplée d’autochtones et de populations originaires majoritairement du Nord du pays. Mais la pauvreté y côtoie une insalubrité sans nom, l’absence d’infrastructures sociales, et une insécurité grandissante.
Le candidat d’UNIR a su trouver les mots à mettre sur ces maux aux riverains qui se sentent à l’abandon.
… il n’y a pas deux Lomé. Un Lomé luxueux et un Lomé qui est abandonné. Nous n’abandonnerons personne, a-t-il rassuré.
Et il décrit les problèmes tout en oubliant qu’en dix ans, il n’a pas su faire grand-chose pour y remédier:
Manque de structures sanitaires dignes, des routes impraticables pendant la saison des pluies, l’insécurité grandissante à cause du manque d’électrification et autres qui leur compliquent la vie et les empêchent probablement de donner le meilleur d’elles mêmes. » a-t-il cité entre autres.
Et fait cette promesse
Ce que nous avons commencé dans la commune de Lomé, nous allons l’étendre aux cantons environnants. Nous allons le faire avec vous.
Lomé, plus du 1/3 de l’électorat pourra décider de l’issue des élections. Qui remporte la Région Maritime (48% de l’électorat) aura un avantage certain.
Lors de la présidentielle de mars 2010, le candidat Jean-Pierre Fabre était en avance de 70% quand subitement à la CENI, il y eut cette panne du VSAT, le matériel de transmission des résulats a été déclaré en panne, à la surprise générale. On connait la suite, le vainqueur de la présidentielle fut finalement Faure Gnassingbé.
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