Changement inexpliqué à la tête de la Force de sécurité à l’élection présidentielle (FOSEP). Un décret présidentiel rendu public hier jeudi indique la nomination du Lieutenant-colonel Akpovi Gbezondé Kossi, commandant de la Gendarmerie nationale, en remplacement de Têko Koudouwovo, Directeur de la Police nationale.
Ce dernier était pourtant dans les bonnes grâces du régime depuis qu’il a quitté la Direction générale adjointe de la documentation pour prendre la tête de la Police nationale, à la faveur de la réorganisation administrative des forces armées togolaises et des forces de sécurité.
Son départ intervient tout de même à quelques jours de la tenue d’un scrutin présidentiel sous tensions le 25 avril prochain, le pouvoir multipliant des actions de sensibilisations à la paix et à des élections sans violence à Lomé et à l’intérieur du pays.
Ce changement opéré à la tête de la FOSEP dénote d’une certaine nervosité dans le camp du parti UNIR au pouvoir. En dépit des moyens colossaux mis en oeuvre, le pouvoir craint la réaction dans les couches défavoriséesDans la phase pré-campagne du processus électoral, le pouvoir a procédé au changement des 4/5 de ses représentants à la CENI pour manquement grave, sans toutefois donner d’avantages explications sur les raisons les démissions forcées de ses membres. Une situation inhabituelle dans l’histoire des élections au Togo.
La FOSEP est placée sous la supervision de la Commission électorale nationale indépendante (Céni). Elle a en chargé d’assurer la sécurité du processus électoral et de maintenir l’ordre public avant, pendant et après les opérations de vote. Elle est composée de 8.000 hommes (gendarmes, policiers et gardiens de préfecture).
Le jour du vote, il y aura des agents statiques devant les bureaux de vote, des patrouilles mobiles et des éléments d’intervention.
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