Cinq personnes ont été interpellées hier matin à Kara pendant la répression de la « Grande Marche pacifique » organisée par le Front Tchoboé et les organisations des droits de l’homme pour exiger l’« Arrêt du processus électoral pour les réformes et l’audit du fichier corrompu ».
Selon un communiqué des organisateurs, les personnes ont été interpellées pendant une manifestation pacifique étouffée dans l’œuf :
Alors qu’elle n’était pas interdite, la manifestation a été dispersée par une intervention brutale des forces de l’ordre à Sokodé, à Dapaong et surtout à Kara où 5 jeunes parmi les organisateurs, ont été arbitrairement arrêtés, aux environs de 7 heures du matin, et détenus à la Gendarmerie de Kara au moment même où la population se rassemblait pour démarrer la marche.
Parmi les personnes interpellées figurent un journaliste, un étudiant, deux enseignants, et un fonctionnaire.
Selon les organisateurs, les manifestants étaient venus nombreux de « Pagouda, Niamtougou, Bafilo, Kétao, Kabou et c’est cette affluence qui semé la panique au sein de nos autorités et les a poussée à procéder à ces arrestations ».
Ces arrestations interviennent à la veille du démarrage de la campagne présidentielle. L’opposition togolaise est divisée sur la participation ou non à ce scrutin. Un front du boycott s’est constitué pour dénoncer les participationnistes taxés de permettre au président sortant de s’offrir un second mandat sans frais.
La présidentielle aura lieu le 25 avril prochain.
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