«Le gouvernement a décidé mardi de procéder à la fermeture de tous les établissements scolaires de l’enseignement général et de l’enseignement technique tant publics que privés ». C’est ce bout de phrase tirée du communiqué du gouvernement mardi soir qui oblige la cessation immédiate des cours dans les établissements et écoles du Togo jusqu’à nouvel ordre.
Mercredi, tout était vide dans les écoles mais également dans les rues où depuis quelques jours les élèves avaient repris le refrain de 2013 pour appuyer les revendications de leurs enseignants. Des troubles seraient en vue et les autorités ont déclenché leur dernière arme : fermeture des écoles. Un mouvement de grève perturbe depuis des semaines le secteur public de l’administration à l’appel de la Synergie des Travailleurs du Togo, la STT. Alors que les négociations entamées depuis 2013 entre syndicats des travailleurs et le gouvernement sur la revue à la hausse de la grille salariale butent sur un refus détourné de l’employeur, les syndicats ont dû appeler à du débrayage massif dans la fonction publique la semaine écoulée. le secteur de l’éducation et de la santé ont été affectés en raison de leur effectif dans la fonction publique. Le gouvernement refuse depuis deux ans d’appliquer les conclusions issues des négociations en vue de l’amélioration des conditions de vie des travailleurs. Un nouvel appel à débrayer pour trois jours a démarré ce mercredi sur l‘ensemble du territoire.
Le paysage social se dégrade de plus en plus dans le pays à l’approche de l’élection présidentielle prévue pour se tenir le 21 avril prochain. Pour ce premier jour la grève serait très bien suivie. Elèves et enseignants sont à la maison ainsi que d’autres fonctionnaires. Il n’est observé qu’un service d’urgences dans les hôpitaux. Syndicats et gouvernement sont encore muets, pas de discussions en vue !.
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