Mal leur en a pris de s’attaquer dans la nuit du dimanche 16 Novembre dernier au sieur Landro Kossi, cultivateur à Landro-Copé II dans la préfecture de Blitta. Le macabre projet de braquage entrepris par deux peulhs de la région, en tout cas très bien connus dans les environs et qui n’en sont pas à leurs premiers actes ne leur a pas permis de survivre cette fois-ci à la colère des riverains. On connaît les habituels dérapages conflictuels entre populations autochtones et les peulhs nomades bouviers et qui finissent toujours dans les joutes sanglantes et meurtrières. Certains peulhs réputés habiles dans l’agilité et le maniement des armes blanches, ne s’adonnent qu’au braquage pour s’enrichir.
Revenant du marché de Dakoda (un village de la préfecture de l’Akébou), le très célèbre cultivateur Landro Kossi, a été braqué par deux malfrats peuls dans cette nuit du dimanche 16 novembre au niveau du village de Landro I, village voisin. Les malfrats l’ont blessé avec des machettes avant de lui arracher sa moto. Il aura tout de même réussi à s’échapper et à alerter la population des villages environnants.
Les voleurs ne pourront terminer leur cavale que 57 km plus loin suite à une panne miraculeuse survenue sur la moto volée. L’engin réclamait plus de carburant pour leur permettre de continuer leur échappée. Ils ont été rattrapés par la population dans le village de Batoktètou dans le canton de Welly, au nord-ouest de Blitta-Gare, le maigre butin abandonné au sol. Ils ont abandonné la moto pour se réfugier au sommet d’un grand arbre.
Jets de pierres, frondes, menaces de tirs de fusils de chasse, … les ont finalement obligés à déménager de leur auberge céleste et rejoindre pour la dernière fois les vivants. Dans leur descente ils ont réussi à blesser de nouveau, à coups de machettes, cinq personnes. Les deux malfrats ne connaîtront jamais une bonne sépulture car sauvagement lynchés sur place et les squelettes de leurs cadavres seront dessinés par les termites.
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