Un atelier national de validation du kit de l’enseignant sur les alternatives aux méthodes violentes d’éducation s’est tenu du 14 au 16 octobre à Tsévié. La rencontre s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Promotion d’un environnement épanouissant pour l’éducation et l’apprentissage des enfants et jeunes », initié par l’ONG Bornefonden en collaboration avec les ministères des Enseignements Primaire et Secondaire et de l’Action sociale, de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation.
Elle a réuni les chefs d’inspections, les représentants des directeurs régionaux de l’éducation, les directeurs d’ENI, d’ENS et les enseignants des établissements primaire et secondaire ainsi que les représentants des ONG de défense des droits des enfants.
Les travaux ont permis d’analyser, d’échanger sur le kit de l’enseignant et d’apporter les contributions à l’amélioration des supports proposés pour la finalisation dudit kit.
Le kit amendé et validé comprend un manuel de l’enseignant suivant trois axes à savoir la pédagogie par objectif, la discipline positive et le projet d’établissement pour la non-violence ; un extrait du code de l’enfant ; un carnet de bord sur l’administration scolaire et un guide de suivi du ministère des Enseignements Primaire et Secondaire dans la promotion d’un enseignement sans recours aux méthodes violentes.
La représentante du ministre des Enseignements Primaire et Secondaire, Mme Mensah Atoèmne Christine a félicité l’ONG Bornefonden pour cette initiative qui vient en appui aux multiples actions du gouvernement en matière de promotion et de protection des droits des enfants. Elle a demandé aux acteurs impliqués de s’investir pour la capitalisation et la vulgarisation des atouts de cet atelier pour une éducation qualitative et sans violence. La directrice nationale de Bornefonden, Rasmussen Christa Nedergaard s’est réjouie de la sérénité qui a prévalue durant cet atelier et expliqué que ce kit validé va permettre d’améliorer considérablement l’environnement scolaire. Pour elle, les alternatives aux méthodes violentes d’éducation se trouvent dans le processus d’apprentissage d’où la nécessité pour les acteurs de collaborer pour la mise en place d’un outil consensuel d’éducation sans bâton. Elle a réitéré l’engagement de son organisation à œuvrer aux cotés des autorités pour la cause des enfants et jeunes apprenants.
ATOP/BD/OAF
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