Camp annuel pour catéchistes de l’Eglise Evangélique Presbytérienne du Togo

Un camp national annuel des catéchistes de l’Eglise Evangélique Presbytérienne du Togo (EEPT), a réuni 619 catéchistes, presbytres et fidèles venus de toutes les régions du Togo, du 19 au 24 août à Vogan-Bamé.

Ce camp annuel avait pour objectif de recycler ou de renforcer les capacités des ouvriers de base que sont les catéchistes et les presbytres. Le thème principal de cette année a tourné autour du « leadership chrétien par un certain nombre de principe de base pour une Gestion Efficace des Fidèles ».
Les participants ont été instruits sur le concept de leader et leadership chrétien ainsi que ses différents principes dont la vision, la fixation des objectifs, l’amour, l’humanité, la maîtrise de soi, la communication, l’investissement, l’opportunité, l’endurance, l’autorité et la réussite. Ils ont également été édifiés sur l’étude des caractères, les caractéristiques d’un leader efficace, les sources du pouvoir du leader puis les piliers sur lesquels le leader doit se baser pour conduire sa communauté (le tempérament, la piété, l’engagement et la compétence).

L’apothéose de ce camp a été marquée par une communication sur la fièvre hémorragique à virus Ebola sur l’origine, les différents moyens d’infection et les signes et symptômes de l’infection, les conditions de vulnérabilité à la pandémie ainsi que les précautions préventives.

Un culte célébré par le Révérend Amévor Kokou a mis fin à cette rencontre. L’officiant a invité l’homme à renoncer à tout et à suivre le Seigneur. Il a expliqué que suivre le Christ, c’est le considérer comme le Maître suprême et vivre selon ses principes et préceptes.

Pour le président de l’Union Nationale des Catéchistes (UNC), le Révérend Mlaga Elessessi Matthieu, il est impératif pour les catéchistes, à l’heure de la mondialisation, de se ressourcer afin de pouvoir mieux gérer la vie chrétienne et les problèmes de leurs fidèles, une exhortation à un quotidien réarmement spirituel par le jeûne, la prière et l’exorcisme.
Le Temps/Atop