Crash du AH5017: l’enquête de terrain est terminée

L'enquête sur le terrain et en laboratoire est conduite par la France. L'Algérie, le Mali, le Burkina Faso et l'Espagne sont quasiment invisibles.
L'enquête sur le terrain et en laboratoire est conduite par la France. L'Algérie, le Mali, le Burkina Faso et l'Espagne sont quasiment invisibles.
L’enquête sur le terrain et en laboratoire est conduite par la France. L’Algérie, le Mali, le Burkina Faso et l’Espagne sont quasiment invisibles.

La dramatique fin du vol AH 5017 d’Air Algérie, survenue le 24 juillet, est encore sous la loupe des enquêteurs. L’enquête qui se déroule à la fois sur les lieux de l’accident à Gossi, au Mali, et en France dans les laboratoires d’expertise français, se poursuit sur différents volets, notamment la détermination des causes ayant menés au crash ainsi que l’identification des victimes.

Pour le premier volet de l’enquête ayant trait aux conditions du vol, sa trajectoire et la réaction des pilotes, des experts s’attèlent à l’analyse des deux boîtes noires se trouvant en France. En sus des enquêteurs français, un expert algérien est associé à l’examen des boîtes noires, ainsi qu’un expert américain (pays constructeur de l’avion) et un expert espagnol (pays d’immatriculation de l’avion). Concernant le second volet, les premiers restes humains trouvés sur le lieu du crash sont arrivés vendredi à Paris, ont annoncé les autorités françaises.

«Il s’agit de la première étape de la procédure nécessaire à l’identification des restes des victimes françaises et étrangères, conformément à l’accord intervenu entre les autorités maliennes, algériennes et françaises et avec l’assentiment des pays concernés», a indiqué un communiqué commun des ministères français des Affaires étrangères et des Transports.

L’opération d’identification des victimes risque d’être très longue du fait de la délicate mission de trouver les restes de chaque passager et d’arriver à faire les tests ADN. La collaboration des familles des victimes a été sollicitée par les enquêteurs afin de faciliter les recherches en transmettant notamment des données sur leur ADN. Autre nouvel élément de l’enquête : l’annonce que deux personnes n’ont pas pris l’avion ce jour-là. Il y a eu donc, comme annoncé dès le début par les autorités algériennes, 116 morts et non pas 118 comme affirmé par la partie française.

«Dans chaque vol, une place est attribuée à un convoyeur par la compagnie aérienne, qui n’a pas été occupée sur le vol AH 5017, mais dans le listing des passagers, cette personne a été comptabilisée», a déclaré à la presse le général Gilbert Diendéré, chef d’état-major particulier du président burkinabé. La deuxième personne ayant échappé au crash en n’embarquant pas le jour du drame est un passager qui «a procédé dans la matinée du 23 juillet à l’annulation de son départ. Cette annulation n’avait pas été prise en compte dans le registre des passagers», note le même responsable, sans livrer l’identité des deux personnes.

Le général Gilbert Diendéré, chef de la cellule de crise, a expliqué que 118 noms figuraient sur la liste des passagers dressée par Air Algérie mais que deux personnes n’étaient pas à bord du MD-83.

L’une, malade, a annulé son voyage; l’autre, un employé d’Air Algérie, n’a finalement pas embarqué.

Le Temps avec El Watan


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