L’apothéose du festival de films de Lomé sous le signe de la recommandation pour la promotion du 7ème art au Togo

Les réalisateurs togolais Amouzou Steven et Ghanéen Anqka Kensteve ont été primés dans les catégories « films togolais » et « productions étrangères » le vendredi 23 mai à Lomé pour leurs films « Shérifa » et « Mon goût » au terme de la 6ème édition du Festival International du Film Vidéo de Lomé (FIFIVIL). Ces deux films ont été sélectionnés parmi une dizaine par un jury de quatre membres qui s’est basé sur des critères tels que la qualité de l’image, du son, la prestation des acteurs et l’enchaînement des idées dans le film. Les deux lauréats ont reçu chacun une enveloppe et un diplôme de participation. Les réalisateurs des autres films se sont contentés des diplômes de participation. Parmi eux, figurent entre autres, les Togolais Charles Etsi, auteur de « Dernier survivant » et Fumey Séwa avec son film « Sex mania ». Au cours de cette cérémonie de clôture, l’assistance a suivi l’historique du cinéma Rex, première salle de cinéma créée dans les années 50 et les projections des deux films primés. Durant une semaine, le festival organisé par l’association FIFIVIL, a été marqué par des projections de films, des ateliers de réalisations et des conférences débats. Le directeur technique de FIFIVIL, Ekoué-Djenou Kuegan a indiqué que le bilan de ce festival est positif en ce sens que les programmations ont été fidèlement respectées malgré les difficultés liées au climat et aux finances. M. Ekoué a formulé des recommandations à l’endroit du gouvernement pour la promotion du 7ème art. Il s’agit de la mise en place d’un mécanisme financier lié à la formation et à la diffusion des œuvres cinématographiques, à l’adoption d’une politique sectorielle de cinéma et de l’audiovisuel et celle liée au renforcement du partenariat intégré sous régional, ainsi que l’instauration d’une carte professionnelle pour réglementer le secteur. Cinq pays ont participé à ce festival notamment la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Mali, le Nigeria et le Togo.
Le Temps/Atop