Des acteurs de vingt Organisations de la société civile (OSC) engagées dans la santé reproductive, l’éducation communautaire et le plaidoyer ont bouclé, le vendredi 28 novembre à Kpalimé, trois jours d’atelier de renforcement de leurs capacités en communication communautaire sur les Droits en santé sexuelle et reproductive (DSSR).
L’activité est organisée par Ipas Afrique Francophone en collaboration avec le Réseau des organisations de la société civile intervenant en santé de la reproduction et de la planification familiale (ROSCI SR/PF). Elle a réuni vingt-cinq participants issus d’OSC nationales dans un contexte où persistent la désinformation, les tabous liés à la sexualité, ainsi que des inégalités d’accès aux services de santé reproductive. Ces organisations ont été outillées pour jouer leur rôle dans la diffusion de messages fiables au sein des communautés. Des outils adaptés pour aborder les thématiques sensibles liées aux droits reproductifs, notamment l’avortement sécurisé, ont été mis à leur disposition.
Les échanges ont porté sur les concepts essentiels des DSSR, l’intégration de l’approche genre et jeunesse, le cadre juridique togolais relatif à la santé de reproduction, les techniques de communication pour un changement de comportement, la gestion des résistances socioculturelles, la clarification des valeurs pour l’action et la transformation ainsi que le suivi des activités communautaires. Les participants ont élaboré des plans d’actions de communication sur cette thématique à mettre en œuvre dans leur communauté respective.
Selon Kossivi Mawuli Ezoun, point focal Ipas Afrique Francophone au Togo, l’initiative répond à un besoin croissant d’informations fiables au sein des communautés. « Nous avons relevé de nombreux préjugés et influences négatives autour des DSSR. Cet atelier permet d’outiller les OSC afin qu’elles informent au mieux les populations », a-t-il indiqué.
Avec ATOP
En savoir plus sur Le Temps
Subscribe to get the latest posts sent to your email.


Laisser un commentaire