Le nouvel homme fort du pays, le général Horta N’Tam, qui dirige le Haut commandement militaire pour la restauration de l’ordre (HCM) et la transition politique, a nommé Ilidio Vieira Té Premier ministre et ministre des Finances.
La junte ayant pris le pouvoir en Guinée Bissau a nommé au poste de Premier ministre le dernier ministre des Finances du président qu’elle a renversé. Le 27 novembre dernier, des militaires ont annoncé avoir pris le « contrôle total » du pays et interrompu le processus électoral juste avant l’annonce des résultats provisoires des élections présidentielle et législatives du 23 novembre.
Les putschistes ont nommé le général Horta N’Tam, jusqu’ici chef d’état-major de l’armée de terre, pour diriger un Haut commandement militaire pour la restauration de l’ordre (HCM) et la transition politique.
« Le président de la République de transition, le major-général Horta N’Tam, a nommé par décret présidentiel Ilidio Vieira Té Premier ministre et ministre des Finances », indique le décret publié ce 28 novembre.
Té est le dernier ministre des Finances du président Umaro Sissoco Embaló, destitué lors du coup d’État. Il va cumuler les fonctions de chef de gouvernement et de ministre des Finances.
Couvre-feu nocturne levé
Le président Embaló s’est réfugié au Sénégal où il est arrivé « sain et sauf » le 28 novembre au soir à bord d’un avion affrété par Dakar, a indiqué le gouvernement sénégalais dans un communiqué.
Le HCM avait levé le couvre-feu nocturne imposé la veille, nouveau signe d’une certaine stabilité malgré le coup d’État, après l’annonce le même jour de la réouverture de « toutes les frontières, fermées depuis le 27 après-midi ». Il avait aussi ordonné « la réouverture immédiate » des écoles, des marchés et des institutions privées.
Dans une déclaration à l’AFP le 27 novembre, l’opposant bissau-guinéen Fernando Dias, principal adversaire du président Embaló lors du scrutin du 23 novembre, a affirmé avoir remporté l’élection présidentielle. Il a en outre accusé son adversaire d’avoir « organisé » le coup d’État qui a suspendu le processus électoral et porté des militaires au pouvoir.
Jeune Afrique
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