La journée mondiale de la santé mentale a été commémorée par l’ONG Handicap international, en collaboration avec la Fédération togolaise des associations des personnes handicapées (FETAPH), à travers plusieurs activités, le vendredi 10 octobre à Dapaong.
La célébration a pour thème : « L’accès aux services de santé mentale en situation d’urgence et de catastrophes ». Elle s’inscrit dans le cadre du projet Santé mentale et soutien psychosocial (SMSPS), financé par l’Agence française de développement (AFD). Le but est de promouvoir la santé mentale en vue de la prise en compte des services de santé mentale et de soutien psychosocial dans le contexte des catastrophes et d’urgences. Il est question de sensibiliser l’opinion publique sur l’importance de la santé mentale et de mobiliser les décideurs, les acteurs de la santé mentale, les groupes d’usagers et les médias autour de la question.
La journée a été marquée par une conférence-débats et une émission radiophonique sur le thème : « Stress post traumatique après un incident grave : quel dispositif opérationnel de prise en charge. Le rôle et les responsabilités des acteurs de la SMSPS en contexte d’urgence » et une sensibilisation communautaire sur « Les facteurs déclenchants, les signes et les dispositifs de prise en charge des problèmes de santé mentale » ont été également débattus. Ces thématiques ont permis d’entretenir la population sur l’impact des catastrophes et des situations d’urgence et les dispositifs opérationnels de prise en charge spécialisé, l’approche communautaire de la santé mentale, le dispositif existant dans la région et les acteurs de la dynamique multi-acteurs des savanes. Les citoyens ont été également renseignés sur le Réseau africain du bien-être et la résilience (RABER), une structure engagée dans la promotion de la santé mentale.
Pour le responsable zone nord de Handicap international, Dr Essodina Samatchindo, cette célébration a une connotation particulière dans la région des Savanes secouée par des défis sécuritaires persistants. Pour lui, les attaques récurrentes, les déplacements de populations ainsi que les tragédies qui en découlent affectent profondément la vie des communautés avec des impacts négatifs sur leur bien-être psychologique.
Avec ATOP
En savoir plus sur Le Temps
Subscribe to get the latest posts sent to your email.


Laisser un commentaire