« Contraint de ne pas pouvoir faire ma marche rapide habituelle de tous les week-ends dans mon quartier, je me suis déplacé avec ma moto que j’ai garée à la pharmacie Djidjolé. J’ai continué ma promenade de Totsi à Batomé, en passant par Gblinkomé, et revenir à Djidjolé reprendre ma moto. A pieds. Tout s’est passé entre 8h35 et 10h05. Je répondais particulièrement aussi à l’appel patriotique de la marche de ce 30 Août pour exprimer ma colère à tout ce qui arrive dans le pays ».
Notre témoin raconte n’avoir pas pu revoir quelques habitudes sur le tronçon emprunté ce samedi matin: » les très rares voitures rencontrés ont des immatriculations personnelles, les taxis roulent vides et l’on voit que les zéms n’ont plus d’allure et trainent de vitesse car ne trouvent pas de clients, les klaxons sont inaudibles, pas de bruits, ceux qui marchent ensemble sur les trottoirs ne causent même pas, c’est morne et tout m’a l’air d’un retour de cimetière ».
Habituellement inondées et bondées de mondes pour leurs activités, les rues des quartiers parcourus ne grouillent plus et les trottoirs timidement occupés par des passants curieux, pressés d’aller et de revenir. Le témoin croyait même retrouver des groupes de sportifs pour le jogging de tous les samedis. Il n’en trouvera pas jusqu’à son retour pour récupérer sa moto
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