Selon l’archidiocèse de Yaoundé, l’Abbé Christophe Badjogou Komla a été « froidement abattu par balles par des gangsters », dans la nuit du 7 octobre 2024 devant le portail des missionnaires du Cœur immaculé de Marie (CICM) à Mvolyé, un quartier de Yaoundé.
Le père Chistophe Komla, de nationalité togolaise, était curé de la paroisse saint Pierre et Paul Zouzoui dans le diocèse de dans le diocèse de Yagoua. D’après notre confrère JournalduCameroun, trois balles ont atteint le missionnaire togolais à l’entrée du provincialat de la communauté des CICM, où le taxi l’a déposé quelque instant avant. Deux individus à bord d’une moto ont essayé d’arracher son sac, puis ont ouvert le feu sur lui au moment où il avançait vers le portail du CICM. Il devait s’envoler pour l’Italie.
On ignore les circonstances exactes de cet assassinat, s’il s’agit d’un fait divers ou d’un meurtre commandité. Cependant l’archidiocèse annonce une enquête des « forces publiques » pour élucider ce meurtre. «L’archidiocèse condamne fermement toute forme d’agression, de violence, de meurtres et rappelle à la conscience collective que toute vie humaine est sacrée et inviolable », souligne le communiqué.
L’Abbé Christophe Badjogou Komla résidait à Agoè avant son départ en mission.
Il s’agit d’un meurtre de plus au Cameroun, qui s’ajoute au long martyrologe de ce pays habitué à assassiner les religieux, parfois pour des raisons politiques inavouées. Depuis l’indépendance, on signale la disparition mystérieuse ou l’assassinat de plus de 14 religieux catholiques au Cameroun.
En savoir plus sur Le Temps
Subscribe to get the latest posts sent to your email.
Laisser un commentaire