Les acteurs impliqués dans la mise en œuvre du projet de « renforcement de la résilience des aires protégées au Togo face au changement climatique » ont pris part à un atelier de revue annuelle le 10 juillet à Atakpamé.
Les acteurs concernés représentaient le ministère de l’Environnement, la délégation de l’UE, l’Unité de Gestion du Programme d’Appui à la Lutte contre le Changement Climatique (PALCC) et de l’ONG ODIAE.
L’atelier était en bilan des activités réalisées au cours de la première année d’exécution et de présenter le plan opérationnel des activités de la deuxième année, formuler des recommandations et faire des propositions des différentes parties prenantes pour une réalisation efficace des activités planifiées.
Au cours de cette première année (octobre 2018- octobre 2019), 33 km de pistes sont réhabilitées dans le parc Fazao-Malfakassa, des matériels roulant acquis remis à l’administration forestière pour renforcer les patrouilles de surveillance dans les aires protégées du parc et la forêt classée d’Amou-Mono. En outre, 26 initiatives de création de forêts communautaires sont accompagnées, couvrant 25000 hectares de terres forestières communautaires.
Il est prévu le renforcement de la surveillance des aires protégées, la construction des brigades forestières au sein de parc national FazaoMalfakassa, la réhabilitation des pistes, la restauration des zones dégradées de la forêt classées d’Amou-Mono, de la réserve d’Alédjo ; des initiatives des Activités génératrices de revenus (AGR) ; le développement de l’agriculture, le maraichage et le développement du petit élevage.
Pour le préfet de l’Ogou, Akakpo Edoh, un des enjeux à relever dans le cadre du développement durable est la conciliation des objectifs de développement avec ceux de la préservation des ressources naturelles. « Au Togo, les aires protégées constituent les domaines de prédilection pour la gestion durable des ressources forestières et la conservation de la biodiversité », a-t-il dit. L’Union Européenne a appuyé des initiatives qui ont permis la délimitation consensuelle des aires protégées telles que Amou-Mono, Alédjo, Abdoulaye, OtiKéran, et Oti-Mandouri.
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