La justice portugaise a ordonné la « saisie préventive » des 26% de parts que détient Isabel dos Santos, la fille de l’ex-président angolais José Eduardo dos Santos, dans l’opérateur télécoms portugais NOS. La femme d’affaires est coactionnaire à parts égales de Sonaecom SGPS SA, une unité de la holding portugaise Sonae SGPS SA, dans ZOPT SGPS SA qui détient 52% de NOS.
La saisie de cette participation dans NOS est la suite des déboires judiciaires que traverse la milliardaire angolaise depuis décembre 2019. La justice angolaise avait gelé les avoirs financiers d’Isabel Dos Santos, soupçonnée de fraude, détournement de fonds et blanchiment d’argent lorsqu’elle a été à la tête du géant pétrolier Sonangol (de juin 2016 à novembre 2017), sous la présidence de son père.
En février dernier, la justice portugaise, sur demande de la justice angolaise qui avait fait valoir la coopération judiciaire internationale, a également ordonné le gel des comptes bancaires détenus au Portugal par la femme d’affaires qui clame toujours son innocence et se dit victime d’une chasse aux sorcières.
Le Temps avec ECOFIN
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