Le ministère tunisien de la Défense a annoncé avoir interdit à 53 migrants ivoiriens et soudanais d’entrer illégalement sur le territoire, condamnations !
Le ministère tunisien de la Défense a annoncé lundi avoir interdit à 53 migrants ivoiriens et soudanais d’entrer illégalement sur le territoire tunisien, une décision condamnée par des ONG qui dénoncent une “violation” des droits de ces personnes, parmi lesquelles des bébés.
Dimanche, un groupe de 33 Ivoiriens et un autre de 20 Soudanais venant de Libye par voie terrestre ont été arrêtés par des unités militaires dans la zone frontalière de Médenine (sud) et refoulé vers le territoire libyen, selon le ministère de la Défense. Ces unités leur ont demandé d’entrer par les postes frontaliers officiels.
Dans un communiqué conjoint, des ONG tunisiennes ont dénoncé une “violation des droits des migrants”, évoquant le refoulement de 36 Ivoiriens et non 33, parmi lesquels 11 femmes, dont une enceinte, et trois bébés, “délaissés dans des conditions climatiques dures”. Ces ONG, incluant la Ligue tunisienne pour la défense des droits de l’Homme (LTDH) et le FTDES, ont appelé dimanche les autorités tunisiennes à “permettre à ces migrants d’entrer d’urgence sur le territoire tunisien pour qu’ils soient pris en charge par des organisations humanitaires”.
Le Temps avec Afp
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