Le gouvernement du Rwanda a annoncé mardi avoir arrêté un chef rebelle soupçonné d’avoir lancé une série d’attaques meurtrières dans une zone de forêts proche du Burundi et de la République démocratique du Congo (RDC).
Au Rwanda, Callixte Nsabimana est accusé de « formation d’un groupe armé irrégulier, complicité d’actes terroristes, (…), prise d’otages, meurtre et pillage« , a-t-il précisé dans un communiqué.
Nsabimana est le porte-parole du Front de libération nationale (FLN), un groupe armé qui a revendiqué la responsabilité de nombreuses attaques dans la région de Nyungwe, prisée des touristes désireux de voir des gorilles des montagnes, une espèce menacée.
Le FLN est affilié aux Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), un groupe rebelle basé en RDC qui mène des attaques au-delà de la frontière, contre les forces rwandaises.
Nsabimana a revendiqué les attaques via les réseaux sociaux, affirmant que son groupe avait pour objectif de renverser le président rwandais Paul Kagame.
Les autorités rwandaises ont refusé de préciser la date de son arrestation ou de sa comparution en justice. « Il a été arrêté et ramené ici », s’est contenté de déclarer mardi le ministre des Affaires étrangères, Richard Sezibera, au cours d’une conférence de presse.
En décembre dernier, Nsabimana avait revendiqué l’incendie de bus dans la région de Nyungwe qui avait fait deux morts et de nombreux blessés. Les attaques à Nyungwe avaient conduit de nombreux pays occidentaux, dont la France, l’Allemagne, le Canada et l’Australie à déconseiller à leurs ressortissants de voyager dans cette région
le temps avec AFP
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