SOS Civisme, CAO, KAS sur l’accès sécurisé à la terre

Le Préfet du Bas Mono au lancement du forum avec le Coordonnateur national de la KAS

Les deux associations qui sensibilisent pour l’accès des femmes à la terre ont entamé la phase maritime de leur campagne. Elle a été lancée le mardi 19 mars par le coordonnateur national de la Konrad Adenauer Stiftung à Afagnan, dans le Bas Mono, une activité qui entre dans le cadre de la seconde partie du Projet « Un seul monde sans faim (EWOH 2). Le lancement a été suivi d’un forum ayant regroupé une cinquantaine de participants.

La Konrad Adenauer Stiftung, en collaboration avec le Centre Afrika Obota et l’association Sos Civisme Togo ont ciblé les leaders communautaires et religieux de la région pour faire passer le message autour du droit des femmes à la terre selon le nouveau code foncier adopté en 2018 par le Togo.

La rencontre d’Afagnan fait partie d’une série de sensibilisation sur l’ensemble du territoire.

La terre a toujours constitué un enjeu important pour les communautés. Au même moment que sa valeur est reconnue c’est ainsi que les conflits qui l’entourent sont aussi importants. Ce qu’’il faudra agir à désamorcer en envisageant la création des cadres de concertation comme l’occasion est permise par le forum de Afagnan

 « Il s’agit de partager avec ces leaders religieux fondamentalement,  le nouveau code foncier adopté en juin 2018 qui consacre le droit de la femme à la terre», a laissé entendre Maurice Kossivi Gblodzro, coordonnateur Togo du projet EWOH2 de la  fondation Konrad Adenauer.

S’adressait à la cible retenue pour ce forum, le coordonnateur a loué l’importance de celle-ci : « Nous avons compris l’influence que vous, vénérés chefs traditionnels, chefs religieux de différentes croyances avez dans vos communautés sur cette question de l’accès de la femme à la terre. Pour harmoniser avec les lois que nous nous sommes donnés il est important que nous nous trouvions dans de tels cadres pour débattre et poser le problèmes et trouver des formules adaptées pour nous permettre de vivre dans une société équilibrée où tous les filles et fils ont les mêmes droits », occasion également de mettre l’accent sur le rôle des chefs traditionnels, qui ont répondu massivement à la rencontre, qui ont la lourde tâche de régler ces conflits dans les familles.

Le préfet du Bas-Mono, Koukou Amétépé Sogbo, ouvrant officiellement les travaux dudit forum, a insisté sur l’implication des autorités traditionnelles dans la problématique : « Ce problème ne peut trouver de solution qu’avec les chefs traditionnels qui ne sont autres que les garants de nos us et coutumes. Les chefs doivent  nous aider à arriver à un Togo émergent, et un Togo émergent  c’est aussi quand dans chaque famille tout le monde est à l’aise et on ne peut pas laisser tomber les femmes », a souligné le représentant du pouvoir central.

Les panels dudit forum ont été organisés autour des « Croyances et problématiques de l’accès des femmes à la terre » et du  » Dialogue religieux pour la sécurisation de l’accès de la femme à la terre par voie successorale »

Jean-Marie GONCALVES


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