Deux officiers de la police, accusés de n’avoir pas empêché une manifestation du mouvement Lucha, ont été arrêtés en République démocratique du Congo.
Il s’agit de l’officier chargé de la sécurité des bureaux de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) ainsi que du numéro 2 d’une unité spécialisée de la police de Kananga, capitale de la province du Kasaï-central.
Il leur est reproché « l’infraction de violation de consigne », ils ont « failli à leur mission » car ils ont « non seulement laissé se tenir la manifestation de Lucha, mais ont aussi laissé ces militants entrer dans les installations de la Céni », a expliqué une source judiciaire.
Le général Fidèle Kawumba, chef de la police de Kananga, n’a ni confirmé ni démenti cette information : « ça ne vous regarde pas », a-t-il dit à l’AFP.
Lundi à Kananga, les militants de Lucha ont manifesté jusqu’au siège de la Céni où ils ont déposé un mémorandum dans lequel ils exigent « l’abandon de la machine à voter et l’extirpation de 16% d’électeurs fictifs » du fichier électoral, a rapporté un correspondant de l’AFP.
Lucha avait appelé à des marches dans plusieurs villes de RDC pour exiger l’abandon des « machines à voter » lors des élections présidentielle et législatives du 23 décembre 2018. Ces machines, qui servent à choisir les candidats et à imprimer les bulletins de vote, sont au coeur d’une controverse entre la Céni et l’opposition.
Le Temps avec AFP
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