Face à l’insécurité foncière et les éprouvantes difficultés des femmes à pouvoir saisir la justice, la FKA les mobilise pour des résolutions idoines.
Les 8 et 9 mai 2018, trente-trois femmes ont pris part à un atelier de formation des parajuristes pour l’écoute, l’accompagnement des femmes victimes à la saisine de la justice ou au règlement traditionnel par les coutumiers. Les assises ont été parrainées par la Fondation Konrad Adenauer (FKA), dans le cadre du projet EWOH2.
Les participantes venaient des régions de la Kara et de la Maritime-Est, zone d’intervention de EWOH2. Elles se sont familiarisé aux informations nécessaires pour mieux orienter et assister les femmes rurales généralement victimes de l’insécurité foncière quant à la jouissance de leurs droits de succession.
Les participants ont été édifiés sur les droits humains, les mécanismes conventionnels et non de protection des droits de la femme, les stratégies d’écoute et facilitation de dialogue, les procédures de saisine de la justice.
Les typologies de conflits et la gestion de ces conflits et les notions de négociation et médiation dans le secteur foncier ont été abordées.
L’accès des femmes à la terre est un sujet d’actualité et la question est soumise présentement à l’appréciation des parlementaires togolais et les bénéficiaires sont dans l’attente de bonnes résolutions.
Le coordonnateur national de la FKA, Maurice Kossi Gblodzro, a indiqué que sa structure profite du fait que le nouveau Code des personnes et de la famille promeut l’égalité et l’équité de l’homme et de la femme en matière de succession pour lancer dans les communautés le débat de l’accès de la femme à la terre.
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