A l’orée du dialogue politique entre l’opposition et le pouvoir au Togo, des défenseurs des droits humains appellent à cesser le harcèlement contre Nubueke
Les organisations en question dont African Rising, Amnesty International et Frontline condamnent le maintien en détention de trois membres du Mouvement Nubueke
Les trois organisations écrivent dans leur communiqué que « les autorités doivent mettre fin au harcèlement judiciaire contre les militants pro-démocratie et les défenseur-ses des droits humains »
Les militants de ce mouvement attendent d’être « jugés entre autres pour publication de fausses nouvelles, troubles aggravés à l’ordre public, incitation à la révolte, menaces et violences envers les représentants de l’autorité publique, destruction volontaire par incendie de biens publics».
La situation des droits humains au Togo a décliné depuis l’éclatement des manifestations pro-démocratie en août 2017 dans le pays. La réponse répressive des forces de sécurité qui ont employé balles réelles, gaz lacrymogène et matraques contre les manifestants pacifiques et les passants, a entrainé des affrontements violents. Au moins dix personnes sont décédées lors des manifestations, dont trois enfants et deux soldats.
Les organisations font part de leurs vives préoccupations concernant la récente campagne d’intimidation lancée contre les militants pro-démocratie qui ont participé à la mobilisation des citoyens et aux manifestations, notamment le Mouvement Nubueke membre du Front Citoyen Togo Debout. Le Mouvement Nubueke participe aux manifestations et met en place des équipes médicales pour distribuer de l’eau et aider les manifestants blessés. Depuis 2015, le mouvement sensibilise le public et aide à comprendre les droits des citoyens et l’application des lois, en facilitant les groupes de discussions sur les réseaux sociaux.
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