Les enfants de la zone sud-est du Togo, Bas-Mono, souvent confinés dans les couvents à la naissance, souffrent de pièces quand vient le temps de l’école.
Les enfants de la préfecture du Bas-Mono réunis dans un Conseil Consultatif des Enfants, ont présenté aux autorités locales, un plaidoyer sur l’enregistrement des naissances. Les destinataires du plaidoyer sont constitués des chefs traditionnels et services déconcentrés, OSC interpelés pour s’impliquer et s’investir davantage pour la promotion et la protection des droits des enfants notamment celui de la déclaration des enfants à l’Etat-civil.
Les enfants ont demandé que les actes de naissances établis non retirés soient remis aux chefs des villages concernés pour être transmis aux bénéficiaires. Ils plaident pour que le conseil de préfecture subventionne l’achat des registres et que les frais de déclaration soient revus à la baisse. Ils sollicitent l’appui des agents de santé communautaire pour la sensibilisation des parents sur l’enregistrement des nouveaux nés à l’état civil, et émettent le vœu que les campagnes d’audience foraine soient périodiquement organisées dans les cantons pour déceler les enfants non encore enregistrés.
Le conseil a sollicité que les directeurs d’école réclament l’acte de naissance des enfants avant leur inscription à l’école primaire. Ce n’est qu’à la fin du cours primaire que l’autorité de l’école réclame les naissances à l’inscription au certificat du premier degré. Ce qui constitue parfois un obstacle et qui conduit à l’abandon du cursus.
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