Le 4 mai dernier, la Banque mondiale a approuvé un crédit de 18 millions de dollars destiné au renforcement de l’efficacité des services de logistique commerciale au Togo.
Ce crédit à la demande du gouvernement togolais entre dans le cadre du Projet de facilitation du commerce et de compétitivité des services logistiques (PFCCSL). Il introduira des critères clairs pour la professionnalisation du transport routier et des services logistiques et appuiera les réformes pour la facilitation des échanges visant à réduire les délais d’immobilisation dans les ports et les temps de transit.
En dépit des progrès dans le domaine de la performance des services logistiques ces dernières années au Togo, d’autres perfectionnements sont nécessaires dans l’ensemble de la chaîne de valeur, souligne le communiqué de la Banque mondiale.
Le projet vise plus précisément à améliorer le cadre juridique et réglementaire régissant le secteur du transport et de la logistique et prévoit des possibilités de renforcement des capacités pour les acteurs logistiques et des formations pour plusieurs fonctions de services, indique la Banque mondiale. La modernisation de la flotte de camions, à travers des instruments de crédit-bail (leasing) pour renouveler les véhicules, fera également partie des priorités.
Un pays idéalement placé pour le commerce
Selon la Banque mondiale, « le nouveau projet entend également aider le Togo à mettre en œuvre l’Accord de l’OMC sur la facilitation des échanges afin d’améliorer les services de logistique commerciale, d’optimiser les services douaniers d’enregistrement pour les négociants et les opérateurs de services logistiques respectueux de la législation, de favoriser le dialogue entre les parties prenantes et d’améliorer la gouvernance. »
Avec le Port autonome de Lomé, seul port en eau profonde de la sous-région ouest-africaine, et sa situation géographique, le Togo est idéalement placé pour le commerce des biens et des services. Un atout géostratégique connu depuis les indépendances mais que les dirigeants togolais n’arrivent pas à mettre en oeuvre pour booster enfin le développement de ce petit pays.
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