Le Premier ministre Selom Klassou a rencontré les centrales syndicales pour relancer le dialogue social et désarmorcer une éventuelle grève générale
Relance. Une rencontre a eu lieu jeudi, 4 mai à la Primature entre le Premier ministre Selom Klassou, le ministre de la Fonction publique, Gilbert Bawara, le bureau du conseil national du patronat, le bureau du Conseil national du dialogue social (CNDS) et les centrales syndicales.
Objectif: Relancer le dialogue social suspendu quant au cahier de doléances et une plate-forme revendicative introduite par les centrales depuis 2016.
La plate-forme revendicative tient « au respect du SMIG dans le secteur privé, à la revalorisation des pensions de retraite dans tous les secteurs, à la revalorisation de la valeur indiciaire dans le public, à la prise en charge des cas d’urgence en rapport avec l’INAM, aux conventions collectives sectorielles surtout dans les entreprises de la zone franche et des industries extractives, à la formation syndicale et à l’éducation ouvrière ainsi qu’aux conditions de travail en général« , selon un communiqué de la Primature.
Cette rencontre intervient dans un contexte de grogne dans les centrales syndicales, surtout la teigneuse Synergie des travailleurs du Togo (STT). Organisatrice récente d’une université sociale, la STT s’est fait entendre pendant la fête du 1er mai, en annonçant une possible reprise des activités sur le front social.
Un dialogue social pour désarmorcer une grève ?
Le communiqué de la Primature ne dit pas autre en chose en suggérant une reprise rapide du dialogue social pour « une résolution rapide et effective des diverses revendications, (…) afin d’anticiper et d’apaiser les tensions pour qu’elles n’aboutissent pas à des conflits« .
Une réunion aura lieu ce lundi 8 mai des acteurs et du ministre Gilbert Bawara de la Fonction publique, pour « convenir du calendrier et de l’agenda des discussions. »
Les syndicats avaient observé un arrêt des grèves à la veille de la présidentielle d’avril 2015 et une trêve pour permettre au gouvernement de satisfaire leurs revendications.
Deux ans plus tard, la plate-forme revendicative et les doléances sont restées lettre morte. En réalité, la rencontre du 4 mai à la primature est de nature à désarmorcer une grève latente depuis avril 2015.
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