Le Cameroun frappé par un grave accident ferroviaire

Le déboulement d’un pont à cause d’une forte pluviométrie jeudi 20 octobre, Yaoundé coupé de Douala par la route, puis des gens obligés d’emprunter le train, une longueur de rames excetionnelle de puis la catastrophe. Et le lourd bilan de de plus de 70 morts et plusieurs centaines de blessés. C’est à cela que se réduit souvent le sort des vies africaines dans un pays considéré comme l’un des plus grands en Afrique francophone, dans lequel les infrastructures sont en plein délitement.

Le déraillement du train est survenu vendredi 21 octobre dans l’après-midi dans la ville d’Eséka, à environ 120 km de Yaoundé. Le train intercités a quitté Yaoundé et allait en direction de Douala, comptait dix-huit wagons, tous pleins à craquer.

Le « train de la mort », comme l’ont qualifié déjà les médias locaux, a dévasté un périmètre de plusieurs centaines de mètres le long de la voie ferrée. Des témoins assurent que des carcasses de wagons, une quinzaine au moins, gisent ici et là, dans un impressionnant amas de ferrailles. Certaines rames sont tombées dans un ravin. Les voyageurs ont été ejectés. Des cadavres jonchaient les lieux de l’accident, certains ecrasés sous les carcasses des wagons.

Comme à l’accoutumée, le Président Paul Biya est en villégiature en Suisse quand son peuple vit une telle situation.


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A propos Komi Dovlovi 1102 Articles
Journaliste chroniqueur, Komi Dovlovi collabore au journal Le Temps depuis sa création en 1999. Il s'occupe de politique et d'actualité africaine. Son travail est axé sur la recherche et l'analyse, en conjonction avec les grands  développements au Togo et sur le continent.

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