(Agence Ecofin) – Le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba (photo), était dans la ville de Manga, dans la province de Zoundwéogo, le 14 octobre 2016. C’était pour le lancement des travaux de déploiement de la fibre optique depuis la capitale, Ouagadougou, jusqu’à la frontière ghanéenne, en passant par la ville de Pô. Une autre bretelle de ce chantier reliera Manga à Bagré pôle.
Une fois son déploiement achevé, cette fibre optique fournira la connectivité Internet à haut débit à 10 des 45 communes que compte le pays. Il s’agit des communes de Koubri, Kombissiri, Toécé, Nobéré, Pô, Guiba, Manga, Gogo, Gon-Boussougou et Bagré.
D’une valeur de 4,8 milliards Fcfa, les travaux financés par la Banque Mondiale portent sur une distance de près de 307 km. Ils s’inscrivent dans le cadre du Projet régional d’infrastructures de communication de l’Afrique de l’Ouest (WARCIP), composante Burkina Faso. Ils ont une durée de six mois. C’est à l’entreprise chinoise Huawei qu’a été confiée l’exécution des travaux, sous le suivi et le contrôle du cabinet Sofrecom.
D’après le Premier ministre, une fois achevée, cette opération d’interconnexion avec le Ghana permettra au Burkina Faso, qui n’a pas d’emprise maritime, d’accueillir un câble sous-marin de fibre optique, de renforcer ses points d’accès aux capacités très haut débit.
Au niveau national, Marcel Kebré, le directeur général des Infrastructures du ministère en charge de l’économie numérique, a souligné que ce tronçon de fibre optique permettra d’augmenter significativement la capacité Internet internationale disponible au Burkina Faso, d’améliorer la qualité de service et surtout de réduire considérablement les coûts.
Muriel Edjo
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