(Agence Ecofin) – Face à la problématique de l’occupation anarchique du foncier urbain et de la spéculation, le ministre togolais de l’Urbanisme et de l’Habitat, Fiatuwo Sessenou (photo), prône un contrôle plus rigoureux. Il a, à cette fin, conçu un « projet dont les objectifs visent à apporter des solutions à la situation désastreuse ».
L’objectif est d’assainir la gestion du foncier urbain en contraignant les acquéreurs ou exploitants à se soumettre à certaines formalités administratives. « Pour ce faire, il faut disposer d’un plan opposable aux tiers ; harmoniser, hiérarchiser et normaliser les rues ; empêcher l’occupation des réserves administratives et des zones constructibles (bas-fond) ; améliorer les conditions de vie des populations ; donner une esthétique à la zone », détaille le ministre.
« Tous les acquéreurs de terrains sont obligés de se faire établir des plans parcellaires urbains. Au service de l’urbanisme, les plans sont visés à un prix calculé au mètre carré, tandis qu’au service de cadastre, ils sont visés par rapport au nombre de bornes délimitant le terrain en question », rappelle le ministre.
Souha Touré
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