Les défections se multiplient dans le camp du président officiellement élu Ali Bongo Ondimba. Après la démission du vice-premier ministre, c’est autour du chef d’Etat-major des armées, Auguste Roger Bibaye Itandas de rendre le tablier.
Compte à rebours pour Ali Bongo ? En tout cas, les heures qui suivent menancent la survie d’un régime aux abois après la proclamation controversée des résultats de la présidentielle. Le Chef d’état major des armées gabonaises, depuis mars 2015, le général de corps d’armées (4 étoiles), Auguste Roger Bibaye Itandas, un fidèle de Bongo Ondimba Ali (BOA) vient de démissionner de ses fonctions, selon notre confrère Afrique Education.. Pour l’heure, le Palais du Bord de Mer, aux abois (le mot est faible), cherche la façon de l’annoncer sans grandes conséquences, pour la survie du régime. Car on commence à craindre ouvertement la survenance d’un coup d’état militaire.
Le chef d’Etat-major reprocherait à Bongo “la venue massive des mercenaires étrangers pour renforcer la répression”. L’opposition signale la présence de mercenaires burundais et tchadiens, envoyés, respectivement, par Pierre Nkurunziza et Idriss Déby Itno, actuel président en exercice de l’Union africaine (UA), ainsi que des Rwandais et des Somaliens. Des informations non encore vérifiées. La répression aurait fait entre 50 et 100 morts, selon l’opposition.
Le général, Auguste Roger Bibaye Itandas est né en 1958. Il avait été le chef d’état major de la FOMUC (Force multinationale de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale en Centrafrique), de 2004 à 2008, avant de transmettre le flambeau à un autre général gabonais, Hilaire Mokoko.
Une autre défection
Le président Ali Bongo Ondimba vient de perdre aussi un autre de ses fidèles, un responsable du Parti démocratique gabonais (PDG) à ‘étranger. M. Ony Obame Nzé vient de démissionner après le départ pendant le week-end du président du PDG en France, Dieudonné Tahiro Aperano.
En savoir plus sur Le Temps
Subscribe to get the latest posts sent to your email.
Laisser un commentaire