Au moins 42 civils, selon un nouveau bilan officiel, ont été tués dans la nuit de samedi à dimanche à Beni, dans l’est de la République démocratique du Congo, un massacre attribué par l’armée de la RDC à des rebelles musulmans ougandais.
Un deuil national a été proclamé après cette tuerie qui a provoqué la colère de la population, intervenant après une succession de massacres qui ont déjà fait plusieurs centaines de morts en moins de deux ans.
S’exprimant dans la soirée de dimanche sur une radio locale, le maire de Beni, Edmond Masumbuko, a déploré «42 personnes tuées» dans ce massacre.
Le président de la société civile de Beni, Gilbert Kambale, a avancé un bilan provisoire de «46 personnes tuées et 34 maisons brûlées».
Le gouvernement de la RDC a décrété un deuil national de trois jours à partir d’aujourd’hui, a déclaré son porte-parole Lambert Mende à la télévision publique. «Les drapeaux seront mis en berne sur toute l’étendue du pays», a-t-il dit.
Malgré les efforts annoncés par l’armée congolaise pour instauré l’ordre dans cette zone, les tueries sont devenues fréquentes et la population se sent abandonnées. Les forces de la MPNUSCO sont également interpelées et accusées de ne pas s’engager suffisamment dans la protection des civils.
Le lieutenant Mak Hazukay, porte-parole de l’armée, joint au téléphone de Goma, capitale de la province du Nord-Kivu, a déclaré à l’AFP que des rebelles présumés des Forces démocratiques alliées (ADF) étaient responsables du massacre de Beni.
Le Temps avec AFP
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